Un nouveau ministre délégué
Jean-Louis Thiériot vient d'être nommé ce 27 septembre ministre délégué auprès du ministre des armées et des anciens combattants.
Il était député du Département de Seine-et-Marne et vice-président de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale
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Communiqué de M. Jean-Louis Thiériot,
ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants
"J’ai été appelé par le président de la République, chef des armées, et par le Premier ministre en charge de la Défense nationale en vertu de l’article 21 de la Constitution, à rejoindre le Gouvernement, en qualité de ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants Sébastien Lecornu : nous avions œuvré main dans la main pour la loi de programmation militaire.
C’est un immense honneur et une immense responsabilité et c’est avec gravité et humilité que je m’apprête à exécuter cette tâche.
Quatre axes guideront ma mission :
S’agissant des Anciens combattants, je poursuivrai le remarquable travail de Patricia Mirallès au service la Mémoire nationale. Il s’agira de répondre à notre devoir de gratitude. J’ai en tête la phrase de Clémenceau à la tribune de l’Assemblée nationale disant « ils ont des droits sur nous ». La Nation peut tout demander à un soldat, y compris de mourir, c’est le sens de sa mission. Mais elle a le devoir de lui offrir sa gratitude pour les périls auxquels il s’est exposé pour la sécurité du pays.
Un devoir de transmission : le Maréchal Foch disait « parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » Mon engagement sera de faire partager l’expérience de nos grands anciens au plus grand nombre et surtout aux jeunes, pour faire vivre ce qui permet à une Nation d’être forte. La force morale, la résilience nationale.
Concernant ma mission au sein des Armées selon un périmètre qui reste à définir, il s’agira d’avoir toujours en tête le temps long : la politique de Défense ne supporte ni les à-coups ni les incertitudes. Le porte-avion que nous lancerons à la fin de la prochaine décennie naviguera jusqu’en 2080. Nous sommes comptables de cela : projeter la sécurité de la France dans la durée et dans l’avenir.
Enfin, le sens de l’action. Le rôle du ministre c’est d’écouter, de réfléchir puis, dans sa responsabilité, d’arbitrer et décider. Je veillerai à ce que l’ensemble des services qui travailleront avec moi porte au cœur ce que le général De Gaulle et Michel Debré ont appelé « l’administration de mission » et non « l’administration de gestion ». En clair, ce qui importe c’est l’esprit plus que la lettre, c’est d’accomplir la mission.
Servir le pays est un immense honneur, je suis au service de tous, de nos forces, des femmes et des hommes qui ont fait le choix de l’engagement jusqu’au sacrifice ultime comme hypothèse de travail.
Ce ministère n’est pas un ministère tout à fait comme les autres : il a trait à la vie et à la mort des Nations et des Hommes. En en franchissant le seuil, j’ai en tête les mots d’Hélie de Saint Marc “si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, c’en sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation”.