Reuilly-Diderot, émergence d'un nouveau quartier

Publié le

Reuilly-Diderot, émergence d'un nouveau quartier
Reuilly-Diderot, émergence d'un nouveau quartier
Par une température glacial de saison, en ce dernier samedi du mois de novembre, c'est avec une certaine curiosité que je me suis précipité au 34 rue de Chaligny, en pensant que l'ensemble des nouvelles rues de ce quartier sorti de l'enceinte de la caserne était praticable. De ce côté, le chantier est encore en cours, les bâtiments finissent d'être aménagés et les rues n'ont pas encore été recouvertes de macadam. Drôle d'impression de voir des constructions d'immeubles de conception architecturale différentes très serrées et formant, en fait, une ensemble pas très harmonieux. Le mur de la caserne a quand à lui, totalement disparu.
L'accès n'étant pas encore ouvert, je me suis dirigé vers le 20 rue de Reuilly, en longeant la caserne des pompiers, qui elle, n'a pas changé, ni les mannequins en tenue de feu dans les deux guérites de l'entrée.
Là où les camions postaux apportaient les sacs et les conteneurs de courrier pour alimenter le centre de tri des armées, alors que d'autres venaient chercher les dépêches postales à destinations des divers aéroports franciliens pour expéditions vers les pays où les armées françaises avaient ses camps et installations  OPEX, une rue a été crée dans le prolongement du portique "piétons" que nous empruntions pour accéder au centre et y travailler.
A la place du parking a été installé un jardin écologique avec plantes aromatiques et parcelles engazonnées pour favoriser les ballades ou occuper les enfants dans des espaces de jeux.
La silhouette du BSN (Bureau du service national) reste bien reconnaissable (Cf. photo), car inchangée, suivie dans le prolongement, par le bâtiment des inspections et où siégeait naguère le tribunal des armées ; mais quid du mess interarmées qui était implanté devant et de l'emplacement du mât des couleurs, tout deux détruits.
Sur l'autre photo, il s'agit du bâtiment qui a été érigé à l'emplacement même du centre de tri des armées (PTI), vous concéderez que cela fait une drôle d'impression quand même !
Dans les prochains mois, la majorité des nouveaux résidents aura pris possession des lieux* et il sera intéressant d'y retourner pour prendre le pouls de ce nouveau quartier entre le marché d'Aligre et l'hôpital Saint-Antoine.
A Sens, PM, le 01 décembre 2019.

Publié dans INFOS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article